Le voyage nous fait troquer un quotidien connu pour l’inconnu. Pourtant, la foule de nos aprioris ne nous dit pas adieux à notre porte. Le voyage s’épuise à nous donner tort, à contredire les guides, les habitudes et les certitudes, jusqu’à ce qu’on lui rende la parole et que l’on retrouve du même coup sa liberté de voyageur.
La route panaméricaine additionne les kilomètres et contribue parfois elle aussi à l’ignorance ou l’occultation de lieux. A travers l’expérience de quatorze mois de voyage sur et hors de cette route, quelques-uns de ces lieux prendront la parole.