Quiconque effectue un trek au Ladakh sera surpris d’apercevoir aux abords des villages des femmes qui entretiennent des systèmes d’irrigation semblables à ceux du Valais. Comme les hommes travaillent comme guides de montagne en été, ce sont elles qui représentent les droits de la famille dans les conseils villageois.
Dans cette région du monde, le droit d’eau est équitable : que la famille possède peu ou beaucoup de terre, elle a droit à la même durée d’arrosage ! Garant d’un équilibre social, le droit d’eau peut être échangé à un tiers contre de l’orge ou d’autres denrées. Pour les Ladakhis, le droit d’eau constitue encore aujourd’hui un mécanisme essentiel de lutte contre la pauvreté et la faim.
Alors, si d’aventure lors d’une randonnée dans les Alpes ou l’Himalaya, vous entendez le bruit d’un martèlement ou le murmure d’un moulin à prières… alors prenez la peine de vous en approcher !
Ils vous rappelleront l’épopée des bisses qui demeurent des sources de vie.