Ethnobotanique et développement durable, l’exemple des palmiers d’Afrique de l’Ouest, par Didier Roguet

Date: 03.03.2025 à 19:00

Le monde des palmiers, troisième famille botanique utilitaire dans le monde, mobilise depuis une dizaine d’années une équipe transdisciplinaire, africaine et genevoise, sur un projet de recherche appliqué à la conservation et au développement durable.

Floristes, ethnobotanistes, généticiens et sociologues des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève, du Centre suisse de recherches scientifiques à Abidjan et de nombreuses universités africaines (Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana et Sénégal) travaillent de concert pour documenter, multiplier et domestiquer si nécessaire, raphias, rotins et palmiers-doum d’Afrique de l’Ouest. Ce processus, financé par une Fondation suisse pour les arbres, devrait permettre à moyen terme de répondre aux besoins croissants en matières premières (fibres, feuilles, fruits, sèves, etc.) des artisans, en intégrant, dans une dynamique de cycle court, la culture de ces espèces de palmiers utiles par des paysans africains locaux.

Didier Roguet, ethnobotaniste et conservateur honoraire du Jardin botanique de Genève (CJB), il est l’auteur de plusieurs ouvrages et commissaire de nombreuses expositions des CJB. Membre du Conseil de la Fondation Audemars Piguet pour la forêt, il dirige plusieurs programmes de recherche et de coopération en Afrique de l’Ouest (Multipalms par ex.)

Abonnez-vous à notre infolettre !

Pour recevoir régulièrement des informations sur les activités de la Société de Géographie de Genève