Reconstruction post-catastrophe: quels changements dans la vie et la géographie d’une région? par Félix BOLLMANN, économiste, ancien directeur de la Chaîne du Bonheur

Date: 14.01.2013 à 00:00

La première décennie du nouveau millénaire a connu plusieurs catastrophes majeures: tremblement de terre du Gujarat (Inde) en 2001, le tsunami de 2004, plusieurs séismes majeurs en Indonésie et au Pakistan sans parler, entre autres, de Haïti en 2010 voire des intempéries de 2000 en Suisse à Gondo.

A chaque fois, le public suisse comme la communauté internationale ont fait preuve d’une grande générosité ce qui a permis de financer, outre une aide d’urgence, d’importants programmes de reconstruction qui ont duré des années. Ces catastrophes, puis les reconstructions, ont totalement bouleversé le cadre de vie, l’habitat des gens et l’urbanisme des lieux concernés. Que signifie «reconstruction»? Qui sont les acteurs? Comment s’articulent les décisions? Que reste-t-il cinq ou dix ans après? Dans tous les cas, le drame marque une césure dans la vie des gens comme des communautés, mais ce drame demeure-t-il un drame ou constitue-t-il aussi une opportunité?

L’exposé se concentre sur des reconstructions financées par la Chaîne du Bonheur – donc par le donateur suisse – et présente des exemples, entre autres, du séisme de Turquie en 1999, de la catastrophe du Gujarat en 2001 (5 villages), du tsunami de 2004 (plus de 21’600 résidences et équipements collectifs dans 4 pays), du noyau du village de Gondo en 2000, voire de Haïti ou du Pakistan.

Où l’on a vu comment vos dons modifient la géographie. PhM.